jeudi 6 novembre 2014

Les larmes invisibles

Beaucoup de femmes nigériennes sont  victimes de violence. Les violences sont presque toujours présentées comme une fatalité, comme inhérentes à la condition humaine, antécédentes à toute histoire personnelle, ou comme justifiées au nom de l'éducation, de l'amour, de la sécurité, du rendement, de l'économie, etc., alors qu'elles ne sont ni « naturelles », ni légitimes. Quant est ce que nous allons le comprendre.
A titre d’exemple voici les différents types de violences faites aux femmes au Niger :

Ø La violence psychologique :
 Insultes ou sarcasmes humiliants traitant la victime de nulle, paresseuse, grosse, laide ou stupide, lui dicter comment elle doit s'habiller ou de lui confisquer les enfants, la surveillance et la jalousie sans fondement.

Ø Abus économiques :
 Retenir ou prendre l'argent de la victime, dépenser de façon frivole alors que les enfants ont besoin de choses nécessaires, faire tous les achats importants, l’empêcher d'avoir accès aux comptes.
 
Ø La violence sexuelle :
 Avoir des relations sexuelles forcées, l'obliger à participer à des actes sexuels déplaisants ou douloureux, l'exposer au SIDA ou à d'autres maladies sexuellement transmissibles.

Ø violence physique :
        C’est le type de violence le plus fréquent au Niger et partout. A titre d’exemple gifler la victime, lui donner des volées de coups de poing ou de coups de pieds, la brûler,la pousser en bas des escaliers, la frapper ou la couper avec un couteau ou la frapper avec un objet.
Pour d'autres hommes une gifle n'est qu'une caresse à la vitesse de la lumière.

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