vendredi 7 novembre 2014
jeudi 6 novembre 2014
Les larmes invisibles
Beaucoup
de femmes nigériennes sont victimes de
violence. Les violences sont presque toujours présentées comme une fatalité,
comme inhérentes à la condition humaine, antécédentes à toute histoire
personnelle, ou comme justifiées au nom de l'éducation, de l'amour, de la
sécurité, du rendement, de l'économie, etc., alors qu'elles ne sont ni
« naturelles », ni légitimes. Quant est ce que nous allons le
comprendre.
Ø La violence psychologique :
Insultes ou sarcasmes humiliants traitant la
victime de nulle, paresseuse, grosse, laide ou stupide, lui dicter comment elle
doit s'habiller ou de lui confisquer les enfants, la
surveillance et la jalousie sans fondement.
Ø Abus économiques :
Retenir ou prendre l'argent de la victime,
dépenser de façon frivole alors que les enfants ont besoin de choses
nécessaires, faire tous les achats importants, l’empêcher d'avoir accès aux
comptes.
Ø La violence sexuelle :
Avoir des relations sexuelles forcées, l'obliger à participer à des actes sexuels déplaisants ou douloureux,
l'exposer au SIDA ou à d'autres maladies sexuellement transmissibles.
Ø violence physique :
C’est le type de violence le plus
fréquent au Niger et partout. A titre d’exemple gifler la victime, lui donner des volées
de coups de poing ou de coups de pieds, la brûler,la pousser en bas des
escaliers, la frapper ou la couper avec un couteau ou la frapper avec un objet.
Pour d'autres hommes une gifle n'est qu'une caresse à la vitesse de la lumière.
Les OSC du Sénégal à l'école des médias sociaux
Dans le cadre du projet « Briser
le silence, lever les tabous, mieux informer sur les violences basées sur le
genre en Afrique de l’Ouest », l’IPAO organise un atelier formation aux
médias sociaux destinée aux organisations de la société civile défenseurs des
victimes de violences basées sur le genre. Cette formation a lieu à Dakar du 10
au 12 Septembre 2014.
Ce projet
vise le renforcement des capacités des OSC pour mieux sensibiliser le public au
respect des droits des victimes de violence basée sur le genre. Il est soutenu
par l’Union européenne. Spécifiquement cet atelier de formation répond au
besoin de doter les OSC de disposer d’outils adéquats pour informer le
public sur ces violences, et susciter une mobilisation avec la communauté web.
En effet, lorsqu’elles sollicitent les médias traditionnels, ces organisations
se heurtent souvent au conformisme ambiant qui empêche la libre
expression. De plus, ces médias pour la plupart, continuent de véhiculer des
clichés sur les violences basées sur le genre et accordent peu de place dans
leurs colonnes aux différentes de restriction de droits qui ne sont traités que
de manière anecdotique.
Depuis
quelques années, l’IPAO a intensifié son programme de formation des OSC et
citoyens à l’utilisation aux médias sociaux, y compris au Sénégal, avec des
résultats encourageants en termes d’impact sur la veille citoyenne. Dans ce
pays, pas moins de 5 ateliers ont été organisés entre 2013 et 2014.
Malgré un
taux de pénétration encore assez bas (estimé à 4,5% par l’UIT, données d’Août
2012), le nombre d’internautes ne cesse de croître dans ce pays, profitant d’un
service mobile en pleine expansion sur l’étendue du territoire sénégalais (2,3
millions d’internautes recensés en avril 2013, source Social Bakers). Cette
nouvelle donne ouvre la porte à de nouvelles habitudes de production, et
consommation de l’information. Les élections de 2012 au Sénégal illustrent bien
la place désormais prépondérante de l’utilisation des réseaux sociaux pour la
production d’une information citoyenne ou pour la mobilisation sociale. Dans ce
paysage, où il a véritablement contribué à renforcer les capacités des acteurs
clés de cet espace aujourd’hui riche en innovations et en usages, l’IPAO
continue à développer un programme de formation des OSC aux médias sociaux, à
la fois pour élargir la base des bénéficiaires, mais aussi pour consolider les
acquis existants et ancrer ce réflexe de production, alimentation et mise à
jour de ces supports comme outil dans le plaidoyer.
Dix
organisations seront formées et verront leurs capacités renforcées à la
création de blog et utilisation des nouveaux médias en vue de partager les
informations avec toute la communauté web.
Le Combat de APAC Niger
L'Association
des Professionnelles Africaines de la Communication (APAC Niger) s'est engagé à améliorer
l'image de la femme dans les médias. A cet effet une Charte a été élaboré en
collaboration avec ONU Femme avec l’appui financier de l'AECID. Cette
charte de 12 articles a pour objectif principal la consécration d’une culture
médiatique permettant de garantir l’égalité entre les hommes et les femmes et
d’améliorer l’image de la femme dans le respect de sa dignité dans les médias
au Niger; car les médias ont un grand rôle à jouer dans les changements de
comportement des hommes et des femmes. Elle est affichée dans toutes les
rédactions et bureaux de tous les médias. La charte pour l’amélioration del'image de la femme dans les medias enclenchera également un réflexe de questionnement
permanent chez les hommes et femmes des médias. D’abord, devait-elle indiquer,
le réflexe simple de poser un regard sur cette charte , et de se demander
est-ce que je remplis mon engagement à valoriser et à respecter l’image de la
femme, à promouvoir et à protéger ses droits et à lutter contre sa
marginalisation et toutes les formes de discrimination dont elle est victime,
conformément à l’article 3 de ladite charte? En Outre elle facilitera la formation
et l’accès des femmes aux métiers de la communication, en leur garantissant un
même accès aux postes de décision.
mercredi 5 novembre 2014
mardi 4 novembre 2014
La publicité degrade l'image de la femme dans les medias
La publicité influe profondément sur l'image de la femme
diffusée par les médias, dont la rentabilité financière dépend de ce soutien. Les
femmes étant considérées comme les principaux consommateurs, la publicité manipule
leur image de manière à les inciter à acheter. Les principaux véhicules de la publicité
pour les produits de consommation sont la télévision et les revues commerciales,
notamment celles qui s'adressent à un public féminin. Les autres supports, journaux,
radio, affiches, etc. L'Association des Professionnelles Africaines de la Communication section de Niger(APAC NIGER) lutte pour l' amélioration de l'image de la femme dans les médias.
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